Pour beaucoup le golf est une religion, voire un sacerdoce. Cela s’est confirmé hier, pour la coupe Décathlon où être en forme ne suffisait pas.
Pour jouer sous une pluie – certes fine – mais continue, des nuages lourds, un vent capricieux et souvent glacé, enfin une température désespérante, il fallait avoir la foi !
Du coup, oubliés les saints habituellement sollicités – par, birdie – la liturgie était météorologique. On craignait Saint Médard ; on implorait Saint Barnabé ; tout pourvu que le soleil revienne et avec lui le swing !
Dans ces conditions, les seuls golfeurs ayant réussi une performance ont été regardés comme des dieux ; eux, parlaient de miracle !
Bravo donc à Jules Parneix chez les jeunes, Anthony Evans en 1ere série Messieurs, Jean – Pierre Reix et Eric Mouney en 2eme série Messieurs, Geraude William et Didier Toscani en 3eme série Messieurs et enfin à Grosset-Grange Nathalie qui a sauvé l’honneur des dames.
Les autres ont prié pour que cette compétition soit classée « no counting », c’est-à-dire que les résultats soient collectivement si mauvais que les scores ne soient pas enregistrés.
Ils ont presque été entendus. En affichant un -3, la ZTA (zone tampon améliorée), en a sauvé plus d’un de la punition du – 1 fatidique et a même permis à certains d’améliorer leur handicap. Un comble !